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La Coalition Nationale pour les Droits des Haïtiens (NCHR) note que la
première année du retour au pouvoir du président Jean Bertrand
Aristide est caractérisée par une nette détérioration de la
situation générale des droits humains en Haïti.
I. Libertés publiques: conquête menacée
Les libertés d'association, de réunion et d'expression
acquises au prix de luttes pénibles depuis la chute des Duvalier ont
été mises à rudes épreuves tout au cours de la
période ci-dessus indiquée : les droits civils et politiques des
citoyens n'ont pas été respectés.
Les manifestations politiques anti - gouvernementales menées pacifiquement et
sans armes ont été interrompues avec violence par les partisans du
pouvoir à travers le pays notamment à Hinche, à
Pétion-ville, à l'archacaie, au Cap - Haïtien, aux Cayes,
à l'Estère, à Saint - Marc, aux Gonaïves, à
Plaisance, à Port-de-Paix, à Belle–Anse, à Grand Gosier,
etc.
Dans tous ces cas, les partisans du pouvoir semblent avoir
bénéficié de la complicité de la Police Nationale qui
n'a pas toujours fait preuve d'impartialité.
A. Liberté d'expression mise à mal
Depuis le retour à l'ordre constitutionnel en 1994, la liberté
d'expression n'a jamais été aussi menacée. Des
menaces de mort sont proférées régulièrement et
publiquement par les chefs d'organisations populaires, par les élus
lavalas à l'endroit de la presse indépendante. Près
d'une vingtaine de journalistes ont dû se réfugier à
l'étranger dont, entre autres : Donal Jean, Arthur Welbert, Carlo St
Ristil, Gaston Janvier, Abel Descollines, Remy Jean Joseph, Dominique Beauplan,
Jonathan Joseph, Techeller Dimanche, Mayard Jean Marie, Rose Franceline Léonard,
Gary Béllizaire, Yves Clausel Alexis, Pharès Duverné, Robert
Philomé, Pierre Richard Midi, Marc Sony Jean Baptiste, Ernst Océan,
Gladys Joseph, Pierre Nazaire Beaulière.
Des stations de radios ont dû fermer leurs portes ou suspendre provisoirement
leurs émissions par suite de menaces : vision 2000, caraïbes fm, echo 2000,
Radio tele contact Petit Goâve, rotation fm Belladère, vwa peyizan papay,
signal fm, etc.
Le comble a été atteint le 3 décembre 2001 avec
l'assassinat crapuleux de Brignol Lindor à Petit-Goâve, trois
jours après que des menaces de mort eurent été
proférées à son endroit par le maire adjoint de la ville, Monsieur
Dumay Bony.
B. Entrave à la justice
Les pressions politiques exercées sur la magistrature, le refus de la police de
remplir sa fonction, le manque de coopération évidente avec le pouvoir
judiciaire, l'irrespect affiché par des parquets vis-à-vis des
décisions des tribunaux, le refus systématique du Sénat
composé exclusivement de membres d'une seule famille politique et de la
Chambre des Députés de mettre à la disposition des tribunaux
répressifs les parlementaires impliqués dans des actes de
criminalité, ont été les principales entraves à la justice.
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Le parquet de Port-au-Prince a refusé d'obtempérer à au
moins trois (3) décisions émanant des tribunaux (Prosper avril, Guy
François, Mario Andrésol)
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L'enquête sur l'assassinat de Jean Dominique et de Jean Claude
Louissaint n'a pas été conduite à terme à cause des
embûches dressées sur la route du magistrat instructeur par le pouvoir
exécutif. Après la fin de son mandat, le juge instructeur a dû
quitter le pays pour des raisons de sécurité alors qu'il aurait
dû bénéficier du support de l'état même
après la clôture de l'enquête comme cela se fait dans tous les
pays pour des juges appelés à prendre des responsabilités
particulières dans les affaires dangereuses comme celle-là.
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Inexécution de certains mandats par la police : Ronald Kadav, Paul Raymond,
Richard Salomon, René Civil, Dumay Bony, entre autres.
- Les assassins de Brignol Lindor n'ont pas été
arrêtés.
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Le député de Port Salut Jean Robert Placide impliqué dans un cas
de vol à mains armées (zenglendo) n'a même pas
été invité à s'expliquer par devant la
justice.
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La Chambre des Députés n'a toujours pas mis à la disposition
de la justice le député Jocelyn Saint Louis dénoncé par la
clameur publique comme principal responsable de l'assassinat du maire de la
commune de Saint - Raphaël Sernand Sévère tué de dix-sept
balles au dos.
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Aux Gonaïves, Amio Métayer (militant Lavalas), dénoncé par la
clameur publique d'être responsable de la mort d'un des agents de
sécurité du leader du mochrena, le 17 décembre 2001, et le
dimanche 20 janvier 2002 d'avoir ouvert le feu sur une bande de carnaval,
faisant deux morts et des blessés, n'a toujours pas été
inquiété.
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Le maire Dongo Joseph à Hinche mis aux arrêts pour avoir giflé un
juge dans l'exercice de ses fonctions, a été libéré
arbitrairement sur l'intervention du Ministre de l'intérieur
Monsieur Henry Claude Ménard. Il n'a jamais été jugé
et condamné conformément à la loi.
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Le député Jean Candio, responsable des événements de
Pliché n'a jamais comparu par devant les tribunaux.
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Le massacre de Fò Mèkredi du 14 juin 2001 avait fait onze morts, dix sept
disparus, dix neuf blessés tandis que cent trente-cinq maisons ont
été incendiées ou endommagées.
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Les présumés massacreurs (militants Lavalas) répondant aux noms de
Félix Bienaimé, Dieu Puissant, Fritz, Sason, Makandal, Ti Mario, Labon,
Tison, Sonson, Chèrenfant, 6 Biskuit, Yvon, Dieumé, Ti Gérard,
Michaëlle Toussaint, Guy Love, Topshit, Framto, n'ont même pas
été invités à s'expliquer par devant la justice.
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Ronald Kadav militant lavalas, surnommé le nouveau « Bòs
Pent » haïtien, dénoncé par la clameur publique comme
étant un tueur à gage, accusé d'avoir donné la mort
entre autres, à Fritzner Jean Alias Bobo le lundi 10 septembre 2001 aux
alentours du parlement, bénéficie toujours de l'impunité.
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Les événements de la Saline du 1er novembre 2001 ont fait de
nombreuses victimes. Aucun des responsables n'a été
arrêté. Au contraire, c'est Franco Camille, l'un des
responsable du massacre qui a préparé la visite du Président de la
République à la Saline dans le cadre de cette affaire.
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Le samedi 8 septembre 2001 le nommé Ronald Francis arrêté,
menotté, à été froidement abattu. Le policier
concerné répondant au nom de Dominique Jean Moïse continue de jouir
de l'impunité.
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Le sénateur Prince Pierre Sonson dénoncé par son collègue
Dany Toussaint comme étant l'un des incendiaires de la maison de
Gérard Pierre Charles à l'heure des événements du 17
décembre 2001 n'a fait l'objet jusqu'ici d'aucune
poursuite judiciaire.
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Le Sénat de la République a outrepassé ses pouvoirs
constitutionnels en s'érigeant en tribunal pour analyser le dossier de
l'instruction du crime crapuleux du 3 avril 2001, adresser des reproches au
magistrat instructeur, exiger qu'il lui soit communiqué le cahier de
l'instruction dans le but évident de se convaincre, à priori, de la
culpabilité du Sénateur incriminé, avant de se prononcer
formellement sur l'opportunité ou non de la levée de
l'immunité du parlementaire inculpé, le Sénateur Dany
Toussaint.
En outre, la commission chargée de l'étude du dossier a
été présidée paradoxalement par le chef intérimaire
du parti au pouvoir le Sénateur Yvon Neptune, celui qui avait tenu des propos
les plus injurieux à l'encontre du juge d'instruction.
Le Sénat de la République, par ce vote, remet en question le principe
inquisitoire de l'instruction vieux de plusieurs siècles et
universellement admis aujourd'hui encore. Le Sénat oublie ou feint
d'oublier que « chaque pouvoir est indépendant des deux (2)
autres dans ses attributions qu'il exerce séparément et
qu'aucun d'eux ne peut, sous aucun motif, déléguer ses
attributions en tout ou en partie, ni sortir des limites qui lui sont fixées par
la Constitution et par la loi » (voir articles 60 et 60-1 de la
Constitution en vigueur).
Le Sénat devra communiquer au public les dispositions constitutionnelles ou
légales l'habilitant à faire injonction à un juge
d'instruction de lui communiquer son cahier d'instruction avant de se
prononcer sur une demande de levée d'immunité parlementaire. Dans
le cas contraire il devra admettre qu'il a été induit en erreur par
la commission spéciale chargée d'étudier le dossier de la
levée de l'immunité du Sénateur Dany Toussaint et reprendre
son vote.
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Le refus de la Police Nationale de désarmer les bandes armées semant la
terreur à travers le pays contribue notamment à l'anarchie
régnant déjà dans le bidonville de Cité Soleil livré
purement et simplement aux bandits.
C. Opération zero tolerance
Au cours d'une visite à la Direction Générale de la Police
Nationale d'Haïti (pnh), le 28 juin 2001, le Président avait
lancé « l'opération Zéro
Tolérance ». Cet appel donne un support considérable à
la justice expéditive. Beaucoup de personnes ont, depuis, été
lynchées en plein jour. Le cas le plus spectaculaire est celui de Panel
Rénélus alias Tipanel, lynché au sous - commissariat de Police de
Léogâne. L'action publique n'a pas été mise en
mouvement contre les responsables de cet acte, ni contre les policiers complices.
D. La situation des défenseurs des droits humains
La situation des défenseurs des droits humains n'a pas été
des plus reluisantes. Ils font l'objet de menaces et d'actes
d'intimidation. Une liste de noms des militants de droits humains à
abattre circulait au niveau de la Police Nationale d'Haïti au cours du mois
d'octobre 2001 après que des rapports eurent été
publiés par la NCHR sur la politisation de la PNH
II. SUR LE PLAN ECONOMIQUE, SOCIAL ET CULTUREL
Dans un discours fleuve à l'occasion de son investiture le 7
février 2001, le Président Aristide avait promis à la nation la
création d'environ 500.000 emplois, la réduction du taux de
chômage de 60% à 40%, l'augmentation du niveau
d'autosuffisance alimentaire de 30%, la génération de 348 MW
additionnels d'énergie électrique, un taux d'accès de
la population à l'eau potable :
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en milieu rural de 16% à 70%
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en milieu urbain de 44% à 80%.
Un an après, le constat est désastreux :
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Le taux d'inflation dépasse les 10%.
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Le coût de la vie a augmenté considérablement en raison de la
décote de la gourde par rapport au dollars américain qui est
passée de 50% en 1991 à 450% en 2001.
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Le chômage bat son plein. Les jeunes sont aux abois. La fuite des ressources
humaines s'accentue et s'amplifie.
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Des contrats passés sans appel d'offres entre
l'électricité d'Haïti et d'autres fournisseurs
d'énergie électrique n'ont pas permis
d'améliorer la distribution du courant. Les transactions
effectuées se révèlent être un véritable gaspillage,
un gâchis.
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La dépendance alimentaire du pays vis-à-vis de l'étranger
s'accroît.
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L'aide internationale restant bloquée rend difficile toute
amélioration du niveau de vie de la population. Les négociations
engagées entre le pouvoir lavalas et l'opposition regroupée
au sein de la convergence démocratique aux fins d'aboutir
à l'accord politique indispensable à la reprise de l'aide ont
été conduites avec une telle désinvolture que les chances de
succès sont quasi nulles aujourd'hui encore. Le pouvoir se soucie
très peu de l'immense responsabilité qui lui incombe de
répondre aux revendications populaires, de matérialiser ses promesses
électorales et ses nombreux engagements.
Haïti est aujourd'hui plus pauvre qu'avant et est classé au
134e rang mondial sur un total de 162 pays selon un rapport du Programme des
Nation Unies pour le Développement sur le développement humain du 10
juillet 2001. La FAO place Haïti dans la liste des 33 pays du monde
confrontés à des situations alimentaires « d'une urgence
exceptionnelle » (voir FAO cultures et pénuries alimentaires, no 3
juin 2001).
La corruption
Le président Aristide avait promis de restaurer l'ordre et
l'autorité de l'état. Il s'était aussi
engagé à combattre la corruption avec la dernière rigueur :
« De l'ordre, nous en avons besoin ! de la discipline certainement !
de l'autorité de l'état, absolument !
« Sitirans pou koription, zero, sitirans pou vol pou abi, pou grabji,
zero. Kanta pou machin leta, gaz leta, lajan leta sitirans lan se zero
bare » avait déclaré en substance le chef de
l'état. Cet engagement non plus n'a pas été
respecté, en témoignent les nombreux scandales qui ont marqué la
première année du pouvoir et l'absence totale d'engagement du
président dans la lutte pour enrayer ce fléau. Citons à titre
d'exemples, les cas suivants :
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L'achat de la Villa de bush Ashton à un prix jugé
exorbitant par l'opinion publique alors que l'état dispose
déjà d'une maison achetée par le gouvernement de Jacques
Édouard Alexis pour servir de résidence à tout Premier Ministre.
Le pays ignore jusqu'à aujourd'hui encore si la décision
d'acheter cette maison a été prise en conseil des ministres ou
non, si la transaction a permis vraiment à des gens de s'enrichir au
détriment du peuple, si le président avait donné son accord
à la transaction. Autant de faits obscurs sur lesquels la lumière devra
être faite. Le président qui aime tant discourir, contrairement à
son prédécesseur taciturne, n'a pas jusqu'ici dit un mot.
Si pa gen sitirè, pa ka gen vòlè, faut-il le
rappeler?
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$ US 700.000 auraient été détournés à
l'aéroport impliquant les policiers Raphaël Janvier, Schiller
Louidor, certains députés et des sénateurs influents, très
proches du président de la République. Aucun des suspects n'a
été questionné par la justice et personne ne sait si
l'argent a été retrouvé ou pas. L'enquête se
poursuit, peut-être la honte est depuis remplacée par l'arrogance.
Si pa gen sitirè pa ka gen vòlè.
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Le scandale de l'immigration où le Ministre Henry-Claude Ménard a
été impliqué dans la perception directe de taxes aux
contribuables. Ce fait a été même dénoncé par le
Premier Ministre Jean Marie Polinice Chérestal qui avait même parlé
de forfaiture. Là aussi, la justice a été tenue respectueusement
à l'écart. Si pa gen sitirè pa ka gen
vòlè
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Le scandale de riz impliquant la Fondation Aristide pour la Démocratie
(une sorte de l'état dans l'état ), la «
Coopérative pou nou tout» créée spécialement
pour l'occasion par les dignitaires du régime transforme le Sénat
de la République en centre commercial et les sénateurs en vulgaires
marchands de riz. Cette affaire, selon les informations rapportées par la
presse, fait perdre au trésor public la bagatelle de Cent dix sept millions
de gourdes (117 000.000.00 gourdes). Personne n'est renseignée sur la
provenance des fonds destinés à l'achat de ce riz de mauvaise
qualité, ni sur les noms des membres du Conseil d'Administration de la
Coopérative, ni sur le lien existant entre ces personnes et le président
de la République pour qu'elles soient autorisées à agir au
nom de sa Fondation et de son gouvernement. Aussi paradoxal que
cela puisse paraître ce ne sont pas les dirigeants de la Coopérative
pou nou tout, ni de la fondation aristide pour la démocratie qui
explique le bien fondé de la transaction au public mais le porte parole du
parti au pouvoir, Monsieur Jonas Petit et un député du peuple, Monsieur
Roudy Herriveaux. qui a donc parlé de délit d'initié ?
de complot contre l'état ? de l'état corrompu ? de confusion
de rôles ? Encore une fois, la vérité n'a pas été établie
par devant qui de droit, c'est-à-dire les tribunaux. Si pa gen
sitirè pa ka gen vòlè
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Le scandale de la DGI impliquant de hauts fonctionnaires de cette institution. Les
fonds détournés avaient été restitués en famille
sans aucune forme de procès. Si pa gen sitirè pa ka gen
vòlè.
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Des députés ont dénoncé les membres du bureau de la Chambre
Basse qui auraient détourné plus de deux millions de gourdes des comptes
de cette institution d'état. Ni le tribunal administratif (la Cour
Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif), ni les tribunaux
répressifs n'ont été saisis. La question est
réglée en famille. Si pa gen sitirè pa ka gen
vòlè.
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Selon des déclarations faites par Michel Soukar sur les ondes de la radio
caraïbes fm le samedi 8 décembre 2001, au cours de
l'émission Ranmase, le Président de la République
serait lui-même impliqué dans un certain nombre de transactions obscures.
Le pays n'a eu droit à aucune note rectificative de la présidence,
à aucun éclaircissement jusqu'à date.
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Les maires lavalas sont un peu partout accusés de gabegie, de mauvaise gestion
et de vol. Citons entre autres le cas de la Mairie de Port-au-Prince, du maire adjoint
de Mirebalais, monsieur Denis Régis, accusé de viol, du maire
d'Ennery accusé du vol d'un bœuf, du maire de la Croix des
Bouquets, Monsieur Jean Claude Pierre Louis, accusé de détournement de
fonds, du maire adjoint de la Chapelle, accusé de vol d'une pompe
d'irrigation destinée à la population, des maires de
Miragoâne, de Lascahobas, de Petit-Goâve, de Delmas, de Plaine du Nord, et
de Hinche accusés de mauvaise gestion.
Dans tous ces cas, la procédure régulière n'a pas
été suivie. Qui a parlé de justice ? de respect de la
loi ?
Sur le plan culturel, le pouvoir laisse l'impression d'un obscurantisme
sans borne. N'a-t-on pas incendié le 17 décembre église,
école, Bibliothèque, Centre de Recherche ? Le pouvoir n'est-il pas
en train d'étouffer l'inspiration par l'embauchage au palais
présidentiel de musiciens confirmés pour des raisons politiques
inavouées ou pour s'assurer une propagande stérile à
l'occasion des festivités carnavalesques ?
III. Dans le domaine de l'environnement
Le droit de jouir d'un environnement sain dans son approche est un droit
attaché à l'individu et non pas seulement à un devoir
étatique. Il ne s'agit plus de réglementer les citoyens mais de
les éduquer, les diriger non plus par des règles mais par des
incitations.
Le pouvoir n'a mis en place aucune politique incitative en matière de
l'environnement. On n'a qu'à en juger par les tonnes de
fatras humides et puants qui jonchent les rues des communes de la zone
métropolitaine.
L'intensification de la désertification par la coupe anarchique des
arbres, l'utilisation du charbon de bois est un autre sujet de
préoccupation.
La Coalition Nationale pour les droits de Haïtiens (NCHR) invite le pouvoir
lavalas à plus de sagesse politique, à une culture de
tolérance, à s'impliquer résolument dans la recherche
d'une solution négociée à la crise politique pour que les
prochaines années du mandat d'Aristide soient différentes de la
première.
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